3 février 2011

Y'a des jours comme ça

**états d'âmes en pleine crise**

Aujourd'hui est une autre pas très bonne journée.
J'ai tellement mal en dedans que j'aimerais mourrir.
Je franchirai bientot le cap du 6 mois d'arrêt de travail et de 2 mois de thérapie et je ne me sens pas mieux. J,ai retrouver mes larmes, elles n'avaient pris qu'une courte pause.
Il fait beau dehors, je suis même sortie espérant que le soleil me raviverais, mais rien. En dedans il n'y a plus rien. Tranquillement au fil des jours j'ai perdu espoir que les choses changeraient. Oui certaines choses ont changés, mais ce mal en dedans de moi, cette peur elle est toujours là, seulement elle a juste changé de forme.

Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, je ne sais pas si je prendrai cette décision dans les jours à venir, mais je souffre, c'est horrible. Je me disais prend le téléphone appelle quelqu'un et puis je me suis dis que il n'y avait pas de mots pour expiquer cette souffrance ou de mots pour l'apaiser. Y'a personne qui peut comprendre, même pas les thérapeutes.

Le temps, le temps! Donnes toi le temps Caro, tu vas voir ça va aller mieux, la thérapie va faire effet. Bull shit! Putain que je suis écoeuré d'entendre ça. je suis tanné de me faire dire que je suis juste dans une mauvaise patch. Cette patch c'est ma vie esti! Une mauvaise vie.

Depuis quelques jours j'essaie de me souvenir la dernière fois que j'ai été heureuse. Je n'y arrive pas. Pleins de choses ont marqué ma vie, des instants de bonheur, mais jamais pour que je puisse dire je suis heureuse, j'aime la vie.

Mon cerveau s'acharne sur mon corps, il ne lui laisse pas de répit. Y'a toujours quelques chose qui ne va pas. Ma tête, mon coeur, ma vessie, mes ovaires, mon estomac, mes muscles, mes oreilles. Je n'ai jamais deux ou trois journées de calme.
Je vis mes émotions physiquement, malgré tout ce que j'apprend en thérapie, je ne suis pas capable détacher ce qui est émotif et ce qui est physique. Tout est physique. Et non je ne suis pas hypocondriaque, je l'ai bien vérifier avec les médecins. Ce n'est que l'angoisse qui fait des ravages en moi.

J'ai peur, tellement peur. Je n'ai pas peur de mourrir, j'ai peur que ça ne vienne pas assez rapidement.

9 commentaires:

Ð ♥ a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Caro a dit…

@ D: Ce n'est pas si simple que ca. Tu as droit à ton opinion et moi à la mienne. De ce que je lis de toi tu connais l'angoisse, mais les peurs et les phobies que j'ai tu ne les as jamais vécu, donc tu ne peux pas comprendre. Bouger, oh oui je bouge, je pousse mes limites à tout les jours, mais ce n'est pas si simple que ça. C'est mon cerveau en effet et techniquement oui c'est moi qui le contrôle, mais ne crois-tu pas que si ca serait aussi simple que ca changer la facon de penser que y'aurait pas un chat en dépression ou avec de l'angoisse. Malheureusement le cerveau ne fonctionne pas comme ca. Oui le problème c'est moi, je le sais, mais s'auto rééduquer c'est tout un processus. Je n'ai pas baisser le bras encore, parce que si oui je me crisserais bien de vous autre pis je me serais flanqué devant un train. Comme je disais y'a pas de mots pour décrire que ce qui se passe en moi, donc je ne pourrai jamais vous l'expilquer comme il le faut. Merci

Ð ♥ a dit…

J'peux imaginer que c'est plus compliquer et plus difficile que ça et comme je te dis, c'est pas la solution, c'est plus une façon de voir les choses. J'espère simplement que tu ne baisseras pas les bras et que tu ne te crisseras pas devant un train, parce que si tu continues de pousser tes limites comme tu le fais, je suis d'avis de ta thérapeute, tu réussiras a arriver a ton objectif. Je te le souhaite en tout cas.

Anonyme a dit…

Je ne sais pas trop quoi te dire, on ne se connait pas du tout, je lis ton blogue de temps en temps...mais en lisant ton texte ce soir bien ça m'a fait peur...je ne pourrais pas dire que c'est sans jugements je ne connais pas du tout ton histoire. Mais je voulais quand même dire que je pense à toi et que je penserai à toi les prochains jours aussi en espérant te lire demain et après-demain et le surlendemain aussi...
eve

Karine a dit…

Comme Eve, lire ce billet m'a fait peur...

Je vais continuer de venir ici en espérant voir un nouveau billet, preuve que tu es toujours là...

xxxx

Anonyme a dit…

Je ne sais que te dire... sinon que, moi aussi, je vais attendre le prochain billet et penser à toi.
xxx

Caro a dit…

Merci de votre inquiétude, hier était une très mauvause journée. Des commes ça j'en ai environ une fois semaine et ça me prends beaucoup d'énergie. Ça va mieux aujourd'hui.

Anonyme a dit…

Ouf, tu me rassures.. un peu. Est-ce que l'écriture et la présence de lecteurs t'aident à passer à travers de telles journées? Moi, je dois dire que le blogue que j'ai eu voici trois ans maintenant m'avait grandement aidée à vivre les moments difficiles de la séparation.

Caro a dit…

@Morgane: je ne sais pas si ça m'aide ou pas. Souvent je me retiens d'écrire de peur d'emmerder les gens avec mes problèmes, mais c'est mon blog et je ne force personne à le lire.