3 décembre 2010

Moi vs Cerveau

Depuis quelques jours j'ai de la compote, du bouillis, de la fricassé au lieu d'un cerveau.

De planifié plus d'une tâche à la fois me fait faire des crises paniques.
J'ai de la misère à prendre les décisions les plus simple, celles qui nous viennent habituellement d'instinct. J'ai perdu cette capacité. C'est terrifiant.

J'ai beau me lever certain matin et me dire que je me sens mieux que à l'habitude, mais ce n'est qu'une tromperie de la part de mon cerveau.
Mon cerveau a des troubles de fonctionalité. J'ai beau lui envoyer des messages ultra positifs, il trouve le moyen de les détruires.

Comme si la vie était un jeu video et que le but était de ne plus jamais être heureux. Il sait qu'il est sous attaque en ce moment et il jette encore plus de négatif sur moi qu'à l'habitude. Plues il dépploit d'efforts plus mon corps en ressens les effets. Pauvre lui il n'est que l'enveloppe de celui-ci.

Je continurai de combattre, mais il y a des jours comme les derniers, où la position foetus est la seule chose qui me garde saine d'esprit et qui m'empêche de me faire du mal à moi-même.

2 commentaires:

L'impulsive montréalaise a dit…

Câlin. Un gros.

Ren a dit…

J'ai trouvé deux articles pour toi. L'un sur l'âge des crises, l'autre sur les causes des crises.

Dans le deuxième article au lieu de se dire que tout va bien, que tout est positif, la journaliste s'est dit que rien ne peut me blesser, qu'elle était sauve. Cela, c'est la vérité. Tu n'as pas besoin de te convaincre que la vie est belle, parce que 'positive thinking' n'est pas efficace. Selon les articles le stress, les changements, la vie bouleversent la vie de beaucoup de femmes.

En effet tous les changements dans le deuxième article semblent plutôt anodins. Université en Espagne, des relations, déménagement (un peu fréquent) et tout d'un coup l'esprit ne peut plus digérer tous ces changements. Ce que je veux dire est que les changements qui te tourmentent ne doivent pas être terribles, horribles pour te bouleverser.

La vie n'est jamais fixée. Les choses changent tout le temps. Et quand on devient plus vieux, les changements arrivent de plus en plus vite et souvent. Voilà le premier article.

Il faut être ton propre avocat. Élimine le stress (café, alcool), calme tes désirs insatisfaits, ils peuvent augmenter le stress. Fait comme la femme dans le deuxième article. Reconnais les signes, identifie les changements qui te tourmentent, construis un lieu où tout est calme et rassurant. Si la gamine d'en bas crie, au lieu de te fâcher, cherche la paix ailleurs. Toujours, toujours cherche la paix et évite le stress.

Si la journaliste est arrivée de réduire la sévérité et la fréquence de ses crises, tu peux le faire aussi. Courage.