16 décembre 2010

L'ex deuxième partie

En thérapie j'ai un exercise de 5 étapes à faire pour chaque décision qui m'est difficile à prendre.

Cette fois ci la décision que je n'arrivais pas à prendre était: resté ami avec D.

1) Les pour du devrais-je?
2) Les contres du devrais-je?
3) Les pour du devrais-je pas?
4) Les contres du devrais-je pas?
5) Pourrais-je le faire autrement?

La réponse à la question 5) fut oui il n'était pas dans ma vie avant.

Et moi la conne ce soir je suis allé l'appeller après avoir fait l'exercise.
C'est quoi que je n'ai pas compris? Suis-je désespéré à ce point d'être seule? Suis-je déterminé à m'entourer de gens qui me font du mal?

Il avait de la compagnie ce qui a fait que on ne s'est pas parlé plus que quelques secondes et quand j'ai raccroché je me suis intantanément trouvé conne, pathétique.
J'avais la réponse logique et j'ai fait le contraire.

La psy ne sera pas très rès contente de ma mise en pratique. Surtout que cette semaine ne s'avère pas à être une très bonne jusqu'à présent.

Je suis épuisée que ma tête soit à l'envers que rien ne fasse jamais de sens.

2 commentaires:

Ren a dit…

Ce n'est pas si mauvais. Ce coup de téléphone est nécessaire pour te fait voir ce qui se passe. Il y a des pours pour, des contres contre, des pours contre, et des contres pour. A mon avis, le travail à faire c'est de les tout voir ensemble, de voir ce qui se passe en toi quand tu te mets en contact avec ton ex. Tu n'es ni conne ni pathétique. Tu l'as appelé et tu as appris ce qui se passe dans sa vie. Et ce qui t'arrive, quand tu lui téléphones. Ce sera comme ça. Il faut juste te rendre compte ce qui veut dire ta réponse à la question cinq. Cela te libérera. Si tu veux être libre, saisis ta liberté. Tu as vécu avant lui libre, tu peux vivre après lui libre aussi.

J'ai eu une très mauvaise relation avec une ex. J'ai eu un ami à l'époque qui me disais « Mais tu mets ta main sur le feu. Tu dis "ça brûle" et ensuite tu remets ta main sur le feu. Arrête ! » Mais je ne pouvais pas m'arrêter avant que je ne me rende compte que cette femme me torturais, que tout était faux, que mes efforts étaient en vain, et c'était la vanité de mon idée de justice, la vanité de mon rêve qui m'a poussé à m'être la main dans le feu. Je ne regrette rien. Il faut apprendre. Il faut se dire que mes idées, mes rêves sont à partager avec les autres, mais s'ils ne les acceptent pas, je ne peux pas les forcer à les accepter. Il faut accepter leur réjection. Cela est une libération.

Courage Caro !

L'impulsive montréalaise a dit…

Ne sois pas si dure avec toi. L'indulgence envers soi-même, ça fait du bien. Et puis, maintenant que tu as fait un faux pas, tu sais quoi faire pour ne plus recommencer. Ça t'aura toujours aidé à prendre conscience que ce n'est plus quelqu'un que tu veux dans ta vie.